Géroudet

Dans les forêts, la présence des Beccroisés se trahit par leurs khip-kliip-khip... durs, explosifs et sonores qu’ils lancent au vol - il ne faut pas les confondre en été avec les appels semblables, mais plus doux, des jeunes Verdiers. Ces cris de ralliement, liés par deux ou par trois, presque contagieux et sans doute très persuasifs, peuvent aussi être émis au posé. Sous l’empire de l'inquiétude ou de quelque excitation, ils deviennent des kyeup-kyeup... kyop... ou keup... plus graves, répétés rapidement en chœur ; des krip krip... plus doux ; ou encore plus intimes : pi U... pritt... ou puitt... Les jeunes affamés mendient avec des pi-tieu-tieu suppliants. Il existe encore bien d’autres expressions vocales, difficiles à transcrire et à interpréter.