Géroudet

Le cri ne peut être confondu avec ceux des Corneilles ; il est émis le plus souvent au vol. Bref, monosyllabique, il sort du fond de la gorge avec une voix de basse rauque, un peu sourde : cro... rrok... korr..., parfois plus haut : rôk. Ses appels sont d’ailleurs assez variés de force et de tonalité, deux oiseaux poussant des croassements assez différents. On a décrit un rroab de deux syllabes, un triple kroukroukou... ou rokrokrok plus élevé ; plus rarement des krakrakra-krak... hahaha..., des grognements nasals, et aussi des cris d’une belle sonorité métallique klong.... kulong... ou de xylophone dri-on.... leg-jo. Puis une sorte
de chant composé de deux ou trois sons rauques et tremblés, assez faibles . un curieux « craquètement » roulé entre septembre et février; enfin un babil indescriptible de sons inarticulés, plutôt doux et gargouillants, débités avec le bec pointant vers le ciel.