Géroudet

Le nom populaire de « Tiatia » rend assez bien le cri ordinaire de la Litorne. Ces jacassements, traduits aussi par tchactchactchac... tjactjac..., etc., servent au contact entre les membres de la troupe, surtout au vol, et leur intonation varie selon les circonstances. À l’époque de la nidification, ils se durcissent en se chargeant de diverses significations : dans la colonie retentissent alors les tchrètt-chrèttchrètt... trratrratrra... trèctréctrèc... excités et perçants, répétés à tout propos ; accentuant leur véhémence, les oiseaux montent au trrr-trrrr... roulé. Hohlt mentionne aussi le cri territorial du mâle, un tschrèrt-chrèt bas qui précède la ponte, et encore des tchoc doux d’entretien. Selon cet observateur, le son « i » serait associé à la fuite : chipchipchip rapide à l’envol, tsih ou tsrie assez bas et prolongé (alarme au rapace) ; le gouî..., ouîh... bref ou long et souvent répété, m’a frappé en toute saison. Ajoutons encore le toc toc dur signalant un ennemi au sol et le tjouic angoissé que Paccaud a entendu quand la couvée était en danger.