Géroudet

L’originalité vocale du Vanneau huppé le distingue tout autant que son physique. Le ton geignard de ses cris et leur inflexion montante, presque interrogative, se reconnaissent sans peine. Le motif fondamental se compose de deux syllabes liées par un fléchissement, avec l’accent d’habitude sur la seconde, ascendante. L’appel ordinaire, un pievouît ou kievouit sonore, un brin nasillard, est émis avec des nuances des plus variées, se charge même à l’occasion d’une certaine aigreur ou raucité. Le cri d’alarme, piii-îh, en est une version prolongée; plus aigu, il donne aussi le signal de l’envol. L’inquiétude modérée se traduit par piii-èh. Des sons analogues, plus doux et plaintifs, peu accentués, se mêlent en une sorte de chœur quand des oiseaux dispersés cherchent leur nourriture : piiiîh…psih…,sih…,vih-vih…etc.