Gallinule poule-d(c) © Susan Marley, some rights reserved (CC-BY)

Géroudet

Parmi les voix du marais celle de la Poule d’eau frappe en général par sa vigueur nerveuse, qu’exprime bien son coup de trompette habituel
krrou ! (ou aussi trrou! kourr! krurr! etc.) bref et retentissant, émis isolément à longs intervalles, toute l’année et par les deux sexes. En plus de cet avertissement si fréquent, une excitation plus marquée se manifeste par le son ick (ou kick, kix) tantôt détaché, tantôt répété en séries: kickickickickick ou kèckèckèckèckèck... ; il devient spécialement dur lors des querelles territoriales. Un ennemi terrestre est annoncé par kerrtettet, un oiseau de proie par un pouiyiou sifflant. Le mâle (seulement?) égrène doucement des douc douc douc diouc diouc… Quant à ses vocalisations nuptiales, encore mal connues, Erard signale un touk touk touk, suivi d’un très rapide série descendante touktouk-toutouk touktouktouk… de 3 secondes et conclu par le grrrou ! facultatif. Stiefel & Berg ont identifié une strophe différente : des bèckbèckbèck (ou dackdackdack) répétés en séries que peuvent suivre des sortes de plaintes grinçantes vèhvèh… Comme il existe des variantes nombreuses, selon les humeurs individuelles, le répertoire de l’éspèce ne peut être décrit ici dans le détail. Cependant, des ouèd ouèd sonores, de la part des jeunes en été surtout, et des cris de migrateurs nocturnes kittik…, kîh…méritent d’être signalés.Geai des chênes