Les espèces audibles sur cette bande son sont, par ordre d’apparition : le Pic épeiche, le Pinson des arbres, le Pic noir, le Roitelet huppé, la Mésange noire, la Grive draine, la Mésange boréale, la Mésange huppée et le Merle noir. Vous trouverez ci-dessous les descriptifs tirés des ouvrages de Paul Géroudet des émissions sonores en hiver de ces espèces.
Pic épeiche : Ce Pic signale souvent sa présence par un kik… gik ou ptik ! aigu, vigou reux, détaché ; il peut être répété assez rapidement en certaines occasions, mais atteint rarement l’effet « lié » de la série du Pic mar ; en ce cas, le picpicpic-pic… ou kikikikiki… de l’Épeiche est d’une plus haute tonalité, provoqué par une excitation particulière.
Pinson des arbres : En outre, il fait entendre un cri particulier pendant toute l’époque « territoriale », de février à juillet ; c’est plutôt par temps sombre et humide que l’oiseau égrène interminablement ce « cri de pluie » monotone, assez différent selon les régions.
Pic noir : Le krukrukrukru… ou trutrutrutruc… de longueur variable est émis au vol et signale ses déplacements. Lorsqu’il se pose, le Pic noir pousse une étrange plainte : klieuh… kklièèh… ou pieûth… dont la seconde syllabe s’étire ; il répète ce cri sonore et clair à intervalles plus ou moins longs, surtout s’il est inquiet ; il dénote souvent une excitation modérée. Le tambourinage possède la force qu’on peut attendre d’un tel oiseau. Son fracas peut être comparé à celui d’une rafale de mitrailleuse, et O. Meylan dit que son bruit formidable est un vrai roulement de tambour qui porte à près d’un kilomètre. La durée excède normalement deux secondes, atteint même trois secondes et demie ; son amplitude est variable, accélérée ou uniforme (jusqu’à 43 percussions, selon Sielmann). Il a été entendu surtout de février à mai, parfois en septembre ou octobre, mais il est bien moins fréquent que chez les Pics bigarrés (20 à 30 fois par jour d’après Pynnônen). On note aussi des martèlements lents (80 coups par minute), sorte de démonstration rituelle près du nid. Le tambourinage dure de 1,5 à 3,3 secondes et comprend de 35 à 44 coups de bec.
Roitelet huppé : La voix du Roitelet huppé est extrêmement fine et suraiguë, très peu sonore. Les cris légers, liés en séries, sont souvent à peine perceptibles : sihsihsih…, sisisrisrisri… parfois plus accentués eist… tsitsi…
Mésange noire : Les menus cris d’entretien de la Petite-charbonnière se confondent avec ceux du Roitelet huppé, son commensal habituel ; tous deux émettent d’une même voix fine les si… sissi… sit… légers qu’on perçoit dans la forêt lorsqu’on prête l’oreille et que les oiseaux travaillent là-haut, invisibles. Jouard a décrit en détail les émissions vocales dans leurs nombreuses variations : le cri d’appel tiuh…, tiuih…, tii…, tyé… sifflet clair répété à l’envi lorsqu’une troupe se déplace ; des psipsi… énergiques, des psi-tititi inquiets, des zizizizi aigus et pressés de colère; un grésillement très fin et élevé (cri nuptial ?), etc.
Grive draine : Partout où se trouve la Draine, elle signale sa présence par des cris durs et roulés : trrr… trèrrr… tchrrr… schnèrrr…, etc., dont les diverses intonations expriment l’alarme, la peur, la colère, ou prennent la valeur d’un appel, d’un entretien.
Mésange boréale : C’est dans l’inquiétude ou la colère, dans l’agitation qu’elle manifeste sa présence par l’émission de sons durs et graves, traînants et presque rauques khié khiéê… ou dèh dèêh… répétés deux ou trois fois, parfois en séries plus longues, précédés ou non de cris fins, comme tsi-tsi khiéé khiré...
Mésange huppée : S’il n’est pas toujours donné de voir la Mésange huppée, on l’entend du moins sans peine. En plus des cris fins et aigus tsi tsi… si si…, elle lance volontiers des roulades vigoureuses, précédées de quelques sons plus élevés : tsi tsi gurrrr… ou rrrrru….
Merle noir : Son tempérament s’exprime abondamment dans ses cris, et avec de nombreuses nuances. Modérément excité, le Merle lance des doue… tchouc (ou tjoc… tac… ) tantôt isolés, étouffés et dénotant alors une inquiétude, tantôt répétés avec davantage d’accent si la nervosité croît. Pour signaler un ennemi terrestre, un chat par exemple, il avertit : douk douk…
Réponses :
Les espèces audibles sur cette bande son sont, par ordre d’apparition : le Pic épeiche, le Pinson des arbres, le Pic noir, le Roitelet huppé, la Mésange noire, la Grive draine, la Mésange boréale, la Mésange huppée et le Merle noir. Vous trouverez ci-dessous les descriptifs tirés des ouvrages de Paul Géroudet des émissions sonores en hiver de ces espèces.
Pic épeiche : Ce Pic signale souvent sa présence par un kik… gik ou ptik ! aigu, vigou reux, détaché ; il peut être répété assez rapidement en certaines occasions, mais atteint rarement l’effet « lié » de la série du Pic mar ; en ce cas, le picpicpic-pic… ou kikikikiki… de l’Épeiche est d’une plus haute tonalité, provoqué par une excitation particulière.
Pinson des arbres : En outre, il fait entendre un cri particulier pendant toute l’époque « territoriale », de février à juillet ; c’est plutôt par temps sombre et humide que l’oiseau égrène interminablement ce « cri de pluie » monotone, assez différent selon les régions.
Pic noir : Le krukrukrukru… ou trutrutrutruc… de longueur variable est émis au vol et signale ses déplacements. Lorsqu’il se pose, le Pic noir pousse une étrange plainte : klieuh… kklièèh… ou pieûth… dont la seconde syllabe s’étire ; il répète ce cri sonore et clair à intervalles plus ou moins longs, surtout s’il est inquiet ; il dénote souvent une excitation modérée. Le tambourinage possède la force qu’on peut attendre d’un tel oiseau. Son fracas peut être comparé à celui d’une rafale de mitrailleuse, et O. Meylan dit que son bruit formidable est un vrai roulement de tambour qui porte à près d’un kilomètre. La durée excède normalement deux secondes, atteint même trois secondes et demie ; son amplitude est variable, accélérée ou uniforme (jusqu’à 43 percussions, selon Sielmann). Il a été entendu surtout de février à mai, parfois en septembre ou octobre, mais il est bien moins fréquent que chez les Pics bigarrés (20 à 30 fois par jour d’après Pynnônen). On note aussi des martèlements lents (80 coups par minute), sorte de démonstration rituelle près du nid. Le tambourinage dure de 1,5 à 3,3 secondes et comprend de 35 à 44 coups de bec.
Roitelet huppé : La voix du Roitelet huppé est extrêmement fine et suraiguë, très peu sonore. Les cris légers, liés en séries, sont souvent à peine perceptibles : sihsihsih…, sisisrisrisri… parfois plus accentués eist… tsitsi…
Mésange noire : Les menus cris d’entretien de la Petite-charbonnière se confondent avec ceux du Roitelet huppé, son commensal habituel ; tous deux émettent d’une même voix fine les si… sissi… sit… légers qu’on perçoit dans la forêt lorsqu’on prête l’oreille et que les oiseaux travaillent là-haut, invisibles. Jouard a décrit en détail les émissions vocales dans leurs nombreuses variations : le cri d’appel tiuh…, tiuih…, tii…, tyé… sifflet clair répété à l’envi lorsqu’une troupe se déplace ; des psipsi… énergiques, des psi-tititi inquiets, des zizizizi aigus et pressés de colère; un grésillement très fin et élevé (cri nuptial ?), etc.
Grive draine : Partout où se trouve la Draine, elle signale sa présence par des cris durs et roulés : trrr… trèrrr… tchrrr… schnèrrr…, etc., dont les diverses intonations expriment l’alarme, la peur, la colère, ou prennent la valeur d’un appel, d’un entretien.
Mésange boréale : C’est dans l’inquiétude ou la colère, dans l’agitation qu’elle manifeste sa présence par l’émission de sons durs et graves, traînants et presque rauques khié khiéê… ou dèh dèêh… répétés deux ou trois fois, parfois en séries plus longues, précédés ou non de cris fins, comme tsi-tsi khiéé khiré...
Mésange huppée : S’il n’est pas toujours donné de voir la Mésange huppée, on l’entend du moins sans peine. En plus des cris fins et aigus tsi tsi… si si…, elle lance volontiers des roulades vigoureuses, précédées de quelques sons plus élevés : tsi tsi gurrrr… ou rrrrru….
Merle noir : Son tempérament s’exprime abondamment dans ses cris, et avec de nombreuses nuances. Modérément excité, le Merle lance des doue… tchouc (ou tjoc… tac… ) tantôt isolés, étouffés et dénotant alors une inquiétude, tantôt répétés avec davantage d’accent si la nervosité croît. Pour signaler un ennemi terrestre, un chat par exemple, il avertit : douk douk…
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