Les espèces audibles sur cette bande son sont, par ordre d’apparition : le Vanneau huppé, l’Etourneau sansonnet, la Linotte mélodieuse, la Bergeronnette grise, le Bruant proyer, la Grive litorne, le Pinson du nord, le Pipit farlouse et l’Alouette des champs. Vous trouverez ci-dessous les descriptifs tirés des ouvrages de Paul Géroudet des émissions sonores en hiver de ces espèces.
Vanneau huppé : L’originalité vocale du Vanneau huppé le distingue tout autant que son physique. Le ton geignard de ses cris et leur inflexion montante, presque interrogative, se reconnaissent sans peine. Le motif fondamental se compose de deux syllabes liées par un fléchissement, avec l’accent d’habitude sur la seconde, ascendante. L’appel ordinaire, un pievouît ou kievouit sonore, un brin nasillard, est émis avec des nuances des plus variées, se charge même à l’occasion d’une certaine aigreur ou raucité.
Étourneau sansonnet :Le répertoire vocal de l’Étourneau mérite une mention spéciale. Ses cris, toujours assez rauques, n’ont rien de mélodieux : tchèrr, tchar, tchirr ou, dans l’inquiétude, des chpètt enroués, des tchikikik d’alarme ; en outre des bruits divers, des coups de sifflet relevant plutôt du chant. Pas davantage de musicalité dans ce dernier, mais quelle variété ! Le mâle, perché bien en vue sur un arbre ou un bâtiment, babille à bâtons rompus ; le bec largement ouvert, la gorge gonflée, hérissant ses petites plumes brillantes, il remue la tête de côté et d’autre, entrouvre et referme ses ailes rythmiquement, au comble de l’excitation. Tout cela pour débiter un pot-pourri phénoménal de sons claquants, grinçants, cliquetants, sifflants, grognants, entrecoupés d’expressions de son crus et d’imitations de toutes sortes d’oiseaux. Le Loriot est un modèle favori, de même que le Merle noir, les Pouillots, les oiseaux de basse-cour, etc. Il s’exerce à reproduire tout ce qu’il entend, avec de grandes irrégularités de continuité et de sonorité. Ce n’est donc pas un chant organisé et fixé comme celui de nombreux passereaux, mais plutôt un exutoire, un débordement confus d’énergie. En effet, l’étourneau chante en toute occasion, à tout moment de l’année, en chœur ou en solo, quoique près du nid de préférence.
Linotte mélodieuse : La Linotte n’est pas avare de sa voix. Son appel habituel, un ghèk… ghè ghèghè… ou thiotiotiotiop… rapide et un brin métallique de sonorité, résonne à tout instant au vol. Il est plus ou moins combiné avec un tchouît occasionnel (qui exprime aussi l’inquiétude) et souvent avec des sons flûtés et de courtes modulations luh… lîh… dyèlîh… que l’oiseau emprunte à son chant.
Bergeronnette grise :Connaître l’oiseau, c’est aussi le déterminer à son cri habituel, un tchissir. ou tchissip… aigu et perçant – moins aigu et plus adouci toutefois que celui de la Bergeronnette des ruisseaux – poussé à tout propos et surtout au vol. Ses variantes se transcrivent tsit… tsississ… tsivit…, etc.
Bruant proyer : À la mi-été, dès que les tâches de la nidification s’ allègent, les tic tic… tic tic explosifs commencent à pétiller de tous côtés quand les Proyers s’envolent. Ces cris répétés et rapides signalent leurs déplacements à travers champs ou dans les airs, et si c’est une compagnie nombreuse qui passe, ils se fondent en un cliquetis continu très particulier.
Grive litorne : Le nom populaire de « Tiatia » rend assez bien le cri ordinaire de la Litorne. Ces jacassements, traduits aussi par tchactchactchac… tjactjac…, etc., servent au contact entre les membres de la troupe, surtout au vol, et leur intonation varie selon les circonstances.
Pinson du nord : L’appel typique de l’espèce est un cri détaché énergique, qu’on reconnaît aisément à sa tonalité assez basse, enrouée et nasilarde : quèèk… gnèèk… tchèik… et qui s’étire en montant un peu. Le cri de vol est plus grave que celui du Pinson des arbres, et répété plus rapidement : ghèghèghè… L’oiseau posé le donne aussi plus atténué, avec skîh… schruik… occasionnels.
Pipit farlouse : A l’envol et pendant leurs déplacements, les Pipits farlouses lancent de petits cris aigus iss… tsip… ist.., le plus souvent répétés en succession rapide : iss-iss-iss. .. sisisisisist… à la cadence irrégulière du vol. Cela ressemble assez aux cris du Spioncelle pour qu’on s’y trompe aisément, mais l’émission en série, le timbre plus léger, la sonorité plus faible sont caractéristiques.
Alouette des champs : Les cris vibrants trriu…, trrui…, trrii…, trtriri… tchiri…, etc sont émis à toutes occasions, surtout au vol.
Réponses :
Les espèces audibles sur cette bande son sont, par ordre d’apparition : le Vanneau huppé, l’Etourneau sansonnet, la Linotte mélodieuse, la Bergeronnette grise, le Bruant proyer, la Grive litorne, le Pinson du nord, le Pipit farlouse et l’Alouette des champs. Vous trouverez ci-dessous les descriptifs tirés des ouvrages de Paul Géroudet des émissions sonores en hiver de ces espèces.
Vanneau huppé : L’originalité vocale du Vanneau huppé le distingue tout autant que son physique. Le ton geignard de ses cris et leur inflexion montante, presque interrogative, se reconnaissent sans peine. Le motif fondamental se compose de deux syllabes liées par un fléchissement, avec l’accent d’habitude sur la seconde, ascendante. L’appel ordinaire, un pievouît ou kievouit sonore, un brin nasillard, est émis avec des nuances des plus variées, se charge même à l’occasion d’une certaine aigreur ou raucité.
Étourneau sansonnet : Le répertoire vocal de l’Étourneau mérite une mention spéciale. Ses cris, toujours assez rauques, n’ont rien de mélodieux : tchèrr, tchar, tchirr ou, dans l’inquiétude, des chpètt enroués, des tchikikik d’alarme ; en outre des bruits divers, des coups de sifflet relevant plutôt du chant. Pas davantage de musicalité dans ce dernier, mais quelle variété ! Le mâle, perché bien en vue sur un arbre ou un bâtiment, babille à bâtons rompus ; le bec largement ouvert, la gorge gonflée, hérissant ses petites plumes brillantes, il remue la tête de côté et d’autre, entrouvre et referme ses ailes rythmiquement, au comble de l’excitation. Tout cela pour débiter un pot-pourri phénoménal de sons claquants, grinçants, cliquetants, sifflants, grognants, entrecoupés d’expressions de son crus et d’imitations de toutes sortes d’oiseaux. Le Loriot est un modèle favori, de même que le Merle noir, les Pouillots, les oiseaux de basse-cour, etc. Il s’exerce à reproduire tout ce qu’il entend, avec de grandes irrégularités de continuité et de sonorité. Ce n’est donc pas un chant organisé et fixé comme celui de nombreux passereaux, mais plutôt un exutoire, un débordement confus d’énergie. En effet, l’étourneau chante en toute occasion, à tout moment de l’année, en chœur ou en solo, quoique près du nid de préférence.
Linotte mélodieuse : La Linotte n’est pas avare de sa voix. Son appel habituel, un ghèk… ghè ghèghè… ou thiotiotiotiop… rapide et un brin métallique de sonorité, résonne à tout instant au vol. Il est plus ou moins combiné avec un tchouît occasionnel (qui exprime aussi l’inquiétude) et souvent avec des sons flûtés et de courtes modulations luh… lîh… dyèlîh… que l’oiseau emprunte à son chant.
Bergeronnette grise : Connaître l’oiseau, c’est aussi le déterminer à son cri habituel, un tchissir. ou tchissip… aigu et perçant – moins aigu et plus adouci toutefois que celui de la Bergeronnette des ruisseaux – poussé à tout propos et surtout au vol. Ses variantes se transcrivent tsit… tsississ… tsivit…, etc.
Bruant proyer : À la mi-été, dès que les tâches de la nidification s’ allègent, les tic tic… tic tic explosifs commencent à pétiller de tous côtés quand les Proyers s’envolent. Ces cris répétés et rapides signalent leurs déplacements à travers champs ou dans les airs, et si c’est une compagnie nombreuse qui passe, ils se fondent en un cliquetis continu très particulier.
Grive litorne : Le nom populaire de « Tiatia » rend assez bien le cri ordinaire de la Litorne. Ces jacassements, traduits aussi par tchactchactchac… tjactjac…, etc., servent au contact entre les membres de la troupe, surtout au vol, et leur intonation varie selon les circonstances.
Pinson du nord : L’appel typique de l’espèce est un cri détaché énergique, qu’on reconnaît aisément à sa tonalité assez basse, enrouée et nasilarde : quèèk… gnèèk… tchèik… et qui s’étire en montant un peu. Le cri de vol est plus grave que celui du Pinson des arbres, et répété plus rapidement : ghèghèghè… L’oiseau posé le donne aussi plus atténué, avec skîh… schruik… occasionnels.
Pipit farlouse : A l’envol et pendant leurs déplacements, les Pipits farlouses lancent de petits cris aigus iss… tsip… ist.., le plus souvent répétés en succession rapide : iss-iss-iss. .. sisisisisist… à la cadence irrégulière du vol. Cela ressemble assez aux cris du Spioncelle pour qu’on s’y trompe aisément, mais l’émission en série, le timbre plus léger, la sonorité plus faible sont caractéristiques.
Alouette des champs : Les cris vibrants trriu…, trrui…, trrii…, trtriri… tchiri…, etc sont émis à toutes occasions, surtout au vol.
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